Association des Chasseurs de la Saint-Hubert
Savigny-sous-Mâlain compte sa société de chasse composée de 15 actionnaires. Elle est constituée en association sous la dénomination « Association des chasseurs de la Saint-Hubert ». Elle est présidée par Guillaume MONOT. Chaque saison, elle définit son plan de chasse grands gibiers pour le tir du chevreuil et sanglier après l’accord de la fédération des chasseurs. Il lui incombe d’entretenir les lignes de tir dans les bois loués à la commune. Le président, responsable de la sécurité en cette période, fait appliquer la réglementation en vigueur. Par exemple, il fait lire et approuver le règlement de sécurité du chasseur pour lui et autrui par chaque chasseur avant le démarrage de la chasse.
L’association adhère désormais au groupement d’intérêt cynégétique (GIC) « petits gibiers du Val d’Ouche » et a donc rejoint BARBIREY, FLEUREY , GISSEY, GRENAND , LABUSSIERE , MALAIN, REMILLY , SAINT VICTOR , SAINTE MARIE , ANCEY. Son but consiste à lâcher selon un programme commun des faisans en plaine pour favoriser la reproduction et régénérer la population sauvage de cette espèce. Pour ce faire, des comptages nocturnes sont organisés par la fédération départementale des chasseurs et sont mis en œuvre par les chasseurs de l’association. Ce groupement permet d’aménager nos territoires (agrainoirs, cultures à gibiers, piégeage, régulation des corvidés), Ce plan de gestion « faisans commun » du VAL D’OUCHE est mené pour une durée minimum de 5 ans (le tir de cette espèce est donc interdit pendant au moins cinq ans suivant l’évolution). D’autres plans d’actions peuvent être conduit pour d’autres espèces. De même, en début de saison de reproduction de mars à juin, les coqs territoriaux émettent des chants audibles à plusieurs centaines de mètres, ce qui permet de les repérer.
Ces actions sont aidées financièrement par la Fédération de chasse. Cela ne suffit pas, c’est pourquoi la société de chasse organise des manifestations au sein de la commune : repas de chasse, vide-grenier, pour dégager quelques bénéfices en vue de poursuivre ces actions qui contribuent à la biodiversité de nos espaces naturels.